Thèmes

moi monde bonne chez travail cadre sport cheval éléments chevaux bretagne bonne

Rechercher
Articles les plus lus

· le syndrome podotrochleaire
· Système d’amortissement : Coussinet digital
· la synovie
 

Statistiques

Date de création : 16.09.2013
Dernière mise à jour : 16.09.2013
3 articles


le syndrome podotrochleaire

Publié le 16/09/2013 à 09:40 par marechaleriefournisguillaume Tags : monde bonne chez travail cadre sport cheval éléments chevaux bretagne

Le syndrome

Podotrochléaire

( vue sous son aspect Maréchalerie)

 

 

 

 

  • Le syndrome podotrochléaire à travers l’histoire.
  • Définition et symptômes
  • Quels sont les chevaux exposés au S.P.T et qu ‘est ce qui y contribue ?
  • Quels sont les pathologies résultant du S.P.T ?
  • Quel rôle joue le maréchal-ferrant face à ce problème ?
  • Le point actuel sur le S.P.T.

 

 

 

 

En 1771, M. Bourgelat fut un des premiers à décrire une ferrure avec des zones de bascules antérieures et postérieures afin de soulager le cheval dans sa locomotion.

 

En 1775, le responsable des écuries Van Sind parlait de transformation apparaissant sur l’os en forme de « navette de tisserand » qui se produisait lorsque le cheval devait se surpasser ou qu’il sautait sur un sol irrégulier.

 

En 1809, Bracy Clark observa l’inversement de l’ordre d’appui du naviculaire à P.3 ( l’os du pied). «  Le poids du cheval arrive au pied en prenant d’abord appui sur l’os du pied. Ensuite le poids est appliqué sur un os plus petit en contact avec l’os du pied, l’os en forme de navette ou os naviculaire, lequel est étendu derrière le précédant au travers de la structure la plus élastique du pied.

Par ses enfoncements, une partie du poids est transmise aux talons et aux quartiers. Il apparaît donc comme imaginé que les parties postérieures du pied sont en réalité destinées à recevoir à adopter et à équilibrer les charges par leurs élasticités en se rencontrant. Tandis que la  partie antérieure du pied grâce à sa forte résistance contre le sol pousse la masse en avant lorsque la marche est demandée.

 

En 1840 on observa en Grande Bretagne que la maladie naviculaire affectait particulièrement les chevaux de chasse à cours et les chevaux de traits légers ; c’est à dire des chevaux qui travaillent principalement à des allures vives sans considération pour l’irrégularité ou la dureté des sols.

 

En 1898, M. Dollar déduisait que « dans les pieds droits, les talons supportent moins les charges que dans les pieds plats. On notait à l’époque que les talons supportaient le poids du cheval en fonction de l’angle du pied.

 

En 1903, M. Russel propose une ferrure avec bascule antérieure, postérieure, latérale et médiale. ( Ce fer a été repris par la suite par d’autres auteurs avec pour combinaison une planche.

 

En 1921 Sir Frederich Smith décrit la fonction de support de charge du naviculaire. Un des rôles de l’os naviculaire est d’augmenter la surface articulaire du pied.

Mais il est convenable que cette petite surface articulaire puisse avoir été augmentée d’une autre manière que par l’introduction d’un os distinct et d’un mécanisme compliqué.

Et il est évident que la valeur de l’articulation flexible.

Le rôle  de cette articulation élastique est éviter les chocs directs.

Au cours l’intermédiaire de l’os de la couronne ( P2) largement sur l’os naviculaire ; lequel sous son influence s’affaisse légèrement vers le bas ? Du naviculaire le poids est transmis presque entièrement au pied…… ;

 

En bref, à ce moment, l’os naviculaire peu compact est incapable de former une articulation élastique dans le pied, en raison de la manière par laquelle il est maintenu par le puissant tendon perforant ( DDF).

Si l’on examine le tendon d’un cheval lésé par une maladie naviculaire, on observe que les fibres sont toutes érodées vers le haut ou rarement vers le bas.

Ces points apparaissent à l’endroit de frottement le plus important, non pas lorsqu’il se repositionne sous l’action du tendon fléchisseur au moment ou le corps dépasse le pied. Lorsque le pied quitte le sol.

 

En 1970, M. Alletrux conçoit une semelle posée sans ajusture, qui s’adapte par plasticité à la face plantaire du sabot afin d’obtenir un parfait aplomb du pied et d’éliminer la plupart des motifs qui justifient traditionnellement l’application des ferrures pathologiques.

Le fer »Alletrux » peut être éventuellement posé à l’envers afin de remédier au resserrement du pied ou à une ossification des fibrocartilages. Il permettra d’accroître de force la charge et le travail de la fourchette. La ferrure « Alletrux » est l’ancêtre du fer Springtop.

 

 

 

 

Le S.P.T : Définition et symptôme

 

Définition :

 

Le syndrome podotrochléaire appelé couramment maladie naviculaire est un ensemble de signes cliniques qui causent  un défaut e locomotion et qui affecte un ou plusieurs éléments qui constituent la podotroclée ( poulie du pied ).

 

Ces éléments sont :

 

  • L’os naviculaire ( sésamoïde distal )
  • Les ligaments collatéraux suspenseurs du naviculaire
  • Les ligaments condro-naviculaires
  • Le ligament distal du naviculaire
  • La bourse synoviale podotrochléaire
  • Le fibrocartilage tendineux du naviculaire ( scutum distal )
  • Le fléchisseur profond ( perforant ) dans sa région podotrochléaire
  • Le ligament annulaire distal

 

Les affections du système locomoteur sont parmi les premières causes de réforme chez le cheval de sport.

 

Soixante pour cent des lésions atteignent les antérieurs : quatre vingt pour cent d’entre elles sont localisées sous le carpe et touchent surtout les formations ostéo-articulaires.

Le S.P.T représente à lui seul près de trente cinq pour cent des boiteries des membres thoraciques.

 

Symptômes :

 

A l’arrêt : le membre boiteux est positionné en avant.

Le patient décharge alternativement ses membres vers l’avant avec le boulet en légère flexion. Il essaie ainsi d’amoindrir la pression douloureuse du fléchisseur profond sur l’os petit sésamoïde. L’épreuve de la planche est un moyen très diagnostique pour dévoiler cette affection dans son stade initial.

 

Au pas : sur le huit de chiffre en sol dur, une diminution de la boiterie et une accentuation de celle-ci sur l’autre côté du huit est remarquée.

 

Au trot : Le cheval Le cheval peut-être moins boiteux qu’au pas ( c’est  signe de S.P.T )

 

Sur le cercle la boiterie est principalement aggravée et provoquée par la flexion des articulations inter-phalangiennes et par l’élévation des talons.

 

A main correspondante au membre affecté c’est signe de S.P.T

 

A main opposée du membre affecté, s’il boite c’est signe du S.P.T, mais plutôt de forme ligamentaire.

 

Si la boiterie est fortement améliorée sur terrain mou c’est signe de S.P.T  comme de boiterie ostéo-articulaire basse.

 

Au galop : peu d’information.

 

  • La planche est un test qui agit sur l’élévation de la pince ce qui accentue la douleur alors que l’élévation des talons et la flexion des articulations inter-phalangiennes s’avèrent généralement négatives.
  • La radiographie. De part sa position anatomique l’os naviculaire n’est pas facilement accessible pour sa représentation radiologique. Pour mettre en évidence sa facies flexoria, on a recours à une prise de vue tangentielle.

 

 

 

 

Quels sont les chevaux exposés au S.P.T et qu’est ce qui y contribue ?

 

  • Les chevaux avec un axe phalangien brisé en arrière ( campé ou sous lui ) mettent la deuxième phalange (P2) en basculement vers l’arrière et le bas de la troisième phalange (P3). On en déduit donc que l’os naviculaire se retrouve plus chargé.
  • Certaines origines ont été diagnostiquées pour être révélateur du S.P.T . L’élevage est impliqué et doit se tenir au courant de ce problème.
  • L’alimentation durant la croissance est suspectées d’être un facteur à risque.
  • Certaines activités sportives où les articulations des membres sont beaucoup plus sollicitées est un risque. ( Le saut d’obstacle, au moment où le cheval va se propulser au-dessus des barres, il vient pousser sur ses antérieurs, et là, la deuxième phalange vient s’appuyer sur le naviculaire dans une articulation en extension. Le polo, le horse Ball , le barel racing …. Sont des activités où le cheval est amené à faire beaucoup d’efforts dans des déplacements et une locomotion asymétrique, leurs déplacements latéraux mettent en jeu P2 ET P3 qui chargent fortement le naviculaire).

 

Les différents terrains peuvent contribuer au risque du S.P.T

 

  • Les terrains durs : ils empêchent la pénétration du pied. Ils augmentent alors le rôle joué pour les leviers.
  • Les extensions et les flexions médio latérales sont les plus importants.
  • Les terrains mous : ils facilitent la pénétration du pied dans le sol et plus en particulier si le cheval est chaussé de fers ordinaires. Les articulations du pied auront tendance à se mettre en extension et lorsque le cheval se propulsera, l’effort du fléchisseur profond mettra le naviculaire en charge contre l’articulation inter-phalangienne distale. La poulie du pied (podotroclée) sera sollicitée.

 

 

 

 

Quels sont les pathologies résultant du S.P.T ?

 

Les signes cliniques (étant des symptômes au S.P.T ) que le propriétaire peut signaler au maréchal-ferrant sont :

 

  • Le cheval a tendance à buter en fin de ferrure. Le propriétaire demande un entretient plus régulier ( des ferrures moins espacées ). La pince trop longue n’est pas le facteur ce cette anomalie de locomotion. L’effort du à l’allongement du levier digital est inconfortable pour la poulie du pied. C’est pour cela que le cheval cherche à poser la pince d’abord pour limiter la sur extension de l’articulation inter phalangienne distale afin de soulager les parties postérieures du pied.
  • Le cheval a du mal à se déplacer, il est bloqué dans les épaules. Quand le sujet est atteint du S.P.T , durant le travail, il raccourcit la phase de propulsion de la foulée, ce qui lui donne une allure rétrécie.
  • Le cheval dénie l’obstacle ; le cheval souffre en trotting lors d’une montée ; il se déplace moins bien dans les terrains trop mous ou trop durs. Le cheval refuse le travail à la longe ( ce qui est très contraignant car l’articulation inter phalangienne distal travail soit latéralement ou médiallement).

 

 

Tous ces indices que l’on peut être amené à rencontrer sont les signes qui doivent nous faire penser au S.P.T . Le sujet souffre et donc il refuse de travailler dans des conditions qui mettent l’articulation du pied en Hyper extension lors de la propulsion.

 

 

 

Il est confié au maréchal-ferrant un patient qui doit être ferré de façon à devancer le S.P.T  . Son premier rôle est d’informer le propriétaire sur les symptômes apparents qui résultent de S.P.T et sur les méthodes de travail à éviter pour ne pas accentuer la maladie et ne pas faire souffrir le cheval :

 

  • Ne pas demander un travail trop violent ( saut d’obstacle, trotting).
  • Choisir u terrain uniforme ( ni trop dure ni trop mou ).
  • Eviter le travail en serpentine ou en cercle .

 

La douleur du S.P.T est due à une compression du tendon fléchisseur profond du doigt contre l’os petit sésamoïde lorsque l’articulation est en extension. Afin de soulager l’articulation sa région palmaire ou plantaire, le maréchal dispose du parage et de la ferrure.

 

 

Une attention particulière est demandée au maréchal-ferrant : l’aplomb irréprochable devra être le résultat du parage. La symétrie latéro médiale des articulations inter phalangiennes distales doit être obtenue pour réduire les asymétries afin de rétablir l’équilibre articulaire de l’extrémité digitale. Il faut que l’épaisseur des espaces inter phalangiens soit identique du côté médial et du côté latéral afin de respecter l’équilibre biomécanique des articulations du cheval. Our arriver à de meilleurs résultats, la collaboration avec les vétérinaires est conseillée ( c’est à dire travailler avec plus d’informations comme les radiographies…).

 

La ferrure

 

Avant d’appliquer la ferrure il est important de savoir quel est le but recherché pour le cheval. Il faut d’abord faire un diagnostique sur l’état du patient sonder à la pince, passer des radios. C’est encore là que la collaboration maréchaux/vétérinaire est importante car elle amènera des connaissances différents pour un meilleur résultat à l’intervention.

Les fers utilisés pour le S.P.T sont des fers qui répondent à certains critères de protection, et de d’apaisement pour la podotroclée. La ferrure doit être adoptée de telle façon :

 

  • Que le tendon fléchisseur profond soit soulagé lorsque qui coulisse le long du sésamoïde distal et le comprime .
  • Que les pressions soient évitées sur la fourchette ( celle-ci étant en contact avec la podotroclée à travers le coussinet digital).
  • A faciliter le break over (basculement en avant) pour limiter les pressions dues à l’extension de l’articulation du pied ( la pince relevée est un moyen pour faciliter la bascule du pied en avant).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le point actuel sur le S.P.T

 

Le S.P.T reste pour les éleveurs, les propriétaires, les vétérinaires et les maréchaux une causent de réforment chez le cheval très importante. Cependant, l’étude de la podotroclée à bien avancée grâce à la collaborations de tous métiers confrontés à ce problème.

 

Aujourd’hui les principaux fers utilisés dans le cadre du S.P.T sont :

 

  1. Le fer à traverse Alasonnière
  2. Le fer à planche
  3. Egg bar shoe ( fer en œuf)
  4. Fer à l’envers
  5. Les fers naviculaires compensés légers ( à éponges soudées ou refoulées)

 

A chacun de ces fers pourra être rajouté un relevé de pince afin de faciliter la bascule du pied.

 

  1. 1.   Le fer à traverse alasonière

 

Il est employé à titre préventif ou lors des symptômes avant coureurs du S.P.T  ou sur certains chevaux ou le syndrome est déclaré mais où la fourchette est atrophiée.

 

Pose du fer :

 

Il doit être choisi de façon à bien recouvrir les talons ( recouvrir les arcs boutant ainsi que les glômes ).

Il doit offrir au pied une bonne garniture à partir des quartier.

Un bon relevé de pince sera bien encastré dans la corne.

La traverse ne doit pas comprimer la fourchette mais lui offrir un appui quand elle descend.

Les clous seront brochés dans la partie antérieure du sabot ( pour ne pas gêner le pied dans son système d’amotissement).

Avantage :

Ce fer redonne au pied de la surface d’appui, il protége la fourchette, maintient le pied dans ses parties postérieures. Il est plus léger et moins glissant que le fer à planche ( moins de surface d’appui). Il convient très bien au cheval de compétition.

 

  1. 2.   Le fer à planche

 

Comme le fer à traverse alasonnière il intervient sur les signes avants coureurs du S.P.T  .

 

Pose du fer :

 

La pose du fer à planche se fera de la même façon que le fer à traverse alasonnière.

 

Avantage :

 

Il redonne de la surface d’appui naturel au pied comme lorsqu’il serait déferré. Il convient bien au cheval en activité.

 

Inconvénients :

 

Du fait de sa superficie en contact avec le sol, il a l’inconvénient d’être plus glissant et plus lourd ; de ce fait il ne faudra pas l’adopter à des chevaux présentant des lésions du tendon fléchisseur profond ou suspenseur du boulet.

 

  1. 3.   Egg Bar Shoe ( fer en œuf)

 

Ce fer type anglais est le plus couramment posé pour les chevaux atteints du S.P.T de nos jours.

Il augmente la surface postérieure d’appui au sol du sabot et de ce fait il empêchera de s’enfoncer dans les terrains trop mous.

 

 

 

 

 

Pose du fer :

 

Il est choisi ou forgé de telle façon à venir se prolonger à l’aplomb des glômes.

Ils seront ajustés avec un relevé de pince et posé plus en arrière qu’un fer ordinaire de façon à faciliter le break over ( bascule du levier digital)

Si le maréchal pose des pinçons, ceux-là seront latéraux.

Le fer sera ajusté de telle façon que la partie postérieure contourne la fourchette de sorte qu’elle ne vienne à l’appui.

Le fer apportera une garniture généreuse aux quartiers et aux talons.

Les clous seront brochés en avant pour ne pas gêner l’élasticité des parties postérieures du sabot.

 

Avantages :

 

Ce fer est très efficace sur les sol mous, il s’adapte facilement sur les pieds et est compatible avec la compétition.

 

Inconvénients :

 

Il est plus lourds qu’un fer ordinaire et un peu plus glissant. Il est susceptible de se l’arracher du fait de sa longueur . Il ne conviendra donc pas aux chevaux qui passent pas mal de temps à faire du paddock.

Ce fer n’est actif sur les terrains durs et il s’adapte mal aux chevaux à grosses fourchettes et à talons bas et fuyants.

 

  1. 4.   Le fer à l’envers

 

Souvent employer pour une inflammation aiguë de l’appareil podotrocléaire. Il convient pour une ferrure ou deux ( convalescence et travail léger)

Comme le fer en œuf il augmente la surface d’appui dans les parties postérieures du sabot afin de diminuer la pénétration dans le sol. L’absence de matière en pince incitera le pied à partir en avant et augmentera le break over.

 

La pose du fer :

 

Il sera forgé comme un fer ordinaire sauf que les étampures seront positionnées en éponges de façon à pouvoir le retourner.

Il sera forgé et ajusté de façon à venir à l’aplomb des glomes.

Il donnera un bon appui aux arcs boutant et une bonne garniture ;

Il contournera la fourchette de telle façon à ce qu’elle ne vienne pas à l’appui.

Le brochage se fera dans les parties postérieures du fer de sorte à ne pas entraver les parties élastiques du sabot.

(Des pinçons latéraux pourront être tirés pour plus de fixité positionner en éponge du fer) ;

 

Avantages :

 

C’est le fer le moins cher que le maréchal peut adapter à ce problème. Il est facile à ajuster et à poser.

Ce fer est efficace sur sol meubles et est très performant pour les chevaux atteint d’une atteint d’une inflammation aiguë.

 

Inconvénient :

 

Le cheval ferré avec des fers à l’envers ne sera pas en parfait équilibre. Le cheval aura des chances de se déferrer. Il est difficilement adaptable sur des chevaux qui ont des grosses fourchettes, les pieds plats et les talons fuyants. Ce fer est inopérant sur les chevaux qui restent au boxe ou qui travail sur terrains durs ( que pour break over) ;

 

  1. 5.   les fers naviculaires compensés légers ( à éponges soudées ou refoulées)

 

Les fers naviculaires compensées peuvent être des egg bar shoe, fer antérieur à éponges refoulées ou soudées.

Ces fers dit compensés ont l’avantage de modifier artificiellement l’aplomb longitudinal du pied.

Leur but est de rehausser les talons afin de détendre le tendon fléchisseur profond afin de soulager l’appareil podotrocléaire et d’éloigner la fourchette du sol pour éviter les pressions.

 

La pose du fer :

 

Ils devront être choisis de façon à donner un bon appui aux arcs boutant et aux talons.

Ils seront pourvus d’une pince arrondie pour faciliter le rolling ;

Ils seront positionnés un peu plus en arrière qu’un fer ordinaire pour raccourcir le levier digital et faciliter le break over.

 

Avantages :

 

Ce sont des fers que l’on trouve souvent en aluminium donc plus légers, ils ont la faculté de soulager plus rapidement et s’adapter facilement.

 

Inconvénients :

 

Le fait de rehausser les talons surcharge les parties postérieurs du pied. Les talons ainsi chargés en poids auront tendance à s’affaisser ( la pousse de la corne va être ralentie) On en conclu donc que les pieds vont retrouver leur angularité de départ.

Le fer est inefficace sur un sol trop mou. En s’enfonçant d’avantage, le fer bloque le pied au sol en augmentant les pivotements de l’articulation inter phalangienne distal. On en conclu donc que ces fers sont efficaces sur des sol durs et donc ne sont pas compatibles avec la compétition.

 

A ce jours, l’évolution de la recherche sur les problèmes de pieds comme le syndrome podotrocléaire avancera tant que les éleveurs, les cavaliers, les vétérinaires et les maréchaux-ferrant feront la démarche de travailler en collaboration.

Au cours des séminaires, des interventions sont réalisées par des vétérinaires et des maréchaux ferrant du monde entier pour faire avancer la recherche.

 

Aujourd’hui la ferrure appliquée au chevaux atteints du S.P.T  est décrite dans ce document. Il est dans la liberté de chacun d’adapter la ferrure comme on le conçoit ;

Demain peut-être aurons nous d’autres théories plus performantes.